Vous gérez des campagnes digitales de publicités nationales de drive to store pour votre réseau, et donc un budget au national.
Mais comment vous assurer que chaque point de vente dispose de la couverture nécessaire pour atteindre vos objectifs ? Certaines villes ne sont-elles pas sur-exposées ? Et qu’en est-il de des régions où votre enseigne n’est pas implantée, ou très peu ?
Comment éviter la déperdition et qu’une partie de votre budget ne soit gaspillée sur des cibles qui ne pourront pas se rendre dans vos magasins quoi qu’il arrive ?
Et enfin, comment gérer la transition du papier vers le catalogue digital dans tout votre réseau ?
La solution : les campagnes digitales multi locales.
Passer d’une campagne nationale à une campagne multilocale vous permet d’optimiser votre campagne en fonction de l’implantation de votre réseau, en la personnalisant avec des zones, un budget et de la DCO spécifiques pour chaque magasin.
Dans cette liste, on vous présente les 11 arguments qui vous aideront à convaincre vos équipes de sauter enfin le pas pour lancer votre première campagne multilocale de drive to store.
1. Jusqu'à 29% de budget gaspillé pour une campagne nationale ?
Le constat
Lorsque l’on parle de réduire le taux de déperdition, il faut commencer par se poser les bonnes questions :
- Une campagne nationale est-elle vraiment pertinente ?
- Mes produits ou magasins sont-ils réellement accessibles à l’ensemble de la population ?
Si vous communiquez sur l'ensemble du territoire français alors que votre réseau ne le couvre pas entièrement, vous risquez de gaspiller une grande partie de votre budget, en touchant des personnes qui ne peuvent pas accéder à votre offre.
On parle alors des zones blanches : les zones où vous n'avez pas de points de vente ou de distribution.
Selon une étude que nous avons réalisée en interne, pour un réseau de 300 magasins, le taux de déperdition moyen est ainsi de 29% !
La solution
Traditionnellement, les stratégies médias se basent sur du média planning et de l’audience planning.
Mais une telle planification au niveau national manque d’optimisation, et génère une perte significative de votre budget en raison notamment de la déperdition.
Notre conviction : le géoplanning doit devenir une composante clé pour les enseignes à réseaux et marques distribuées.
Cette brique additionnelle permet de mettre en place un ciblage géographique fin pour une répartition du budget juste, équilibrée et optimisée, qui permet de réduire significativement le taux de déperdition.
Cette stratégie, qui est la base de toute campagne multilocale, est explorée plus en détails dans un article dédié sur le taux de déperdition.
A retenir :
Une campagne multilocale vous permet d'optimiser vos campagnes, en termes de déperdition, de ciblage et de couverture. Vous économisez une part significative de votre budget, que vous pouvez réallouer sur de nouvelles impressions.
2. Boostez vos temps forts commerciaux
Le constat
Chaque enseigne possède ses propres temps forts, qui dépendent de son secteur et de son activité.
Par exemple, pour les magasins de sports, la période de rentrée des classes représente un temps fort à ne rater sous aucun prétexte, tandis que d’autres enseignes font une majorité de leur chiffre d’affaires lors des fêtes de fin d’année.
C’est la base, mais il est important de le souligner : il est essentiel de communiquer lorsque vous avez des produits à vendre, dans le cadre du plan d’animation commerciale.
La solution
Une stratégie de drive to store multilocale s’intègre dans la stratégie marketing globale de l’enseigne.
Elle peut accompagner les magasins tout au long de l’année pour générer du trafic en point de vente, mais elle est également parfaitement adaptée à des moments de communication ponctuels, comme par exemple les fêtes de fin d’année, la rentrée des classes ou encore la foire aux vins.
Il est également possible de réaliser des campagnes sur l’actualité de l’enseigne, comme une ouverture de magasin. Notons également qu’une telle stratégie permet de s’adapter aux stocks, avec par exemple des campagnes de promotions, ou des campagnes de catalogues digitaux.
Par ailleurs, les campagnes de drive to store multilocales s’adaptent aux spécificités et à la saisonnalité de chaque point de vente du réseau. Par exemple, les produits locaux vendus dans les magasins dans le nord et dans le sud de la France ne sont pas les mêmes.
Les campagnes multilocales permettent de s’adapter aux besoins et objectifs de chaque magasin du réseau.
A retenir :
Donnez plus de visibilité à chaque temps fort commercial, et boostez le trafic dans vos magasins pour chacun de ces temps forts et tout au long de l’année.
3. Touchez les personnes les plus susceptibles de se rendre en magasin et d'acheter
Le constat
Dans les campagnes de communication traditionnelles, on utilisait la zone de chalandise comme ciblage pour les magasins. Cette manière de procéder fonctionne toujours pour la distribution des prospectus papier.
Dans les campagnes digitales classiques, on utilise généralement les ciblages géographiques proposés par les grandes plateformes, c’est-à-dire une région, une ville ou un code postal.
Ces méthodes sont efficaces, mais elles manquent de précision dans le contexte d’une campagne drive to store sur tous les magasins d’un réseau.
Par exemple, notamment dans les grandes métropoles, il est possible de se retrouver avec plusieurs magasins dans un même code postal.
La solution
Tout part d’un socle géographique maîtrisé, qui permet un ciblage qualitatif pour vos campagnes de drive to store en garantissant l’accessibilité des personnes exposées à vos points de vente.
On peut décomposer ce socle en deux parties :
1. La zone de communication
La zone de communication est basée idéalement sur la zone de chalandise du magasin, en utilisant des données clients, ou des données de visite GPS.
Vous vous assurez ainsi de ne pas perdre de budget en déperdition, en adressant des prospects qui n’auront pas la possibilité de venir vous rendre visite.
2. Le budget par magasin
Définissez un budget personnalisé pour chaque point de vente, selon les besoins spécifiques du réseau et du point de vente en local.
Ce budget personnalisé est garant d’un bon taux de couverture de la population de chaque magasin, et assure la répartition équitable de vos moyens de communication.
Enfin, précisons que l’ajout de segments d’audience est possible pour pousser encore plus loin la personnalisation, mais ils sont à utiliser avec parcimonie.
Pour en savoir sur les segments d’audience dans le drive to store, consultez notre article dédié.
La force d’une campagne multilocale, c’est de d’effectuer ce ciblage ultra précis simultanément pour chaque point de vente du réseau.
A retenir :
La bonne zone de communication et le bon budget pour chaque point de vente du réseau, pour optimiser les performances de chaque campagne, selon vos objectifs (notoriété, visite…)
4. Des publicités impactantes et mieux mémorisées grâce à la personnalisation
Le constat
Aujourd’hui, vos clients reçoivent des centaines de messages publicitaires chaque jour, pour la plupart totalement impersonnels.
Résultat : vos publicités, lorsqu’elles sont vues, sont moins impactantes, noyées dans la masse, et convertissent beaucoup moins.
La communication digitale doit au contraire se concentrer sur un message beaucoup plus pertinent, avec de la personnalisation… qui est réclamée par les consommateurs !
La solution
Selon une étude réalisée par DPG en collaboration avec la KU Leuven, “57% de l'impact d'une campagne vient du créatif”.
Une communication plus personnalisée vous permet de créer de la proximité avec les consommateurs. Ce n’est plus l’enseigne ou la marque qui s’adresse à ses clients, mais bien le magasin local, avec ses employés locaux, qui deviennent le visage humain de la marque.
Les publicités multilocales sont personnalisées en fonction de chaque point de vente. Par exemple, une publicité pour un magasin à Lille affichera le nom et l’adresse du magasin local.
Industrialiser cette personnalisation à l’échelle de tout un réseau via une campagne multilocale vous permet de diffuser des publicités plus impactantes, mieux mémorisées, et donc plus performantes.
Pour aller plus loin sur l'importance des créations, consultez notre article à ce sujet.
A retenir :
La personnalisation est plus impactante, car lorsque c’est mon magasin ou mon restaurant, avec des équipes que je connais personnellement, qui me proposent une publicité, l’attention et la mémorisation seront bien plus fortes que si c’est la marque impersonnelle qui s’exprime.
5. Actionnez les bons leviers pour toucher vos clients là où ils se trouvent
Le constat
A la différence du catalogue papier dont l’impact est massif, les campagnes drive to store doivent toucher précisément les bonnes personnes.
Mais qu’entend-on par “bonne personne” ?
Il s’agit des consommateurs qui seront le plus susceptibles d’être réceptifs à la publicité, de se rendre en magasin et, bien sûr, d’effectuer un achat.
Nous avons déjà mentionné dans un argument précédent la nécessité de mettre en place un socle géographique solide, pour cibler les bonnes personnes dans la bonne zone.
Mais on peut aller plus loin pour s’assurer du succès de la campagne.
La solution
Pour maximiser vos chances d’être vu et donc de convertir, il est essentiel d’activer les bons leviers en multilocal, et d’être présents sur les médias qui sont consultés par vos cibles.
Le bon mix média sera déterminé selon vos objectifs :
- couverture massive d’un territoire pour gagner en notoriété
- générer du trafic qualifié en magasin
- accompagner l’ouverture d’un nouveau point de vente
- accompagner un temps fort stratégique (rentrée des classes par exemple)
- …
En fonction des objectifs, vous sélectionnez les médias les plus pertinents pour votre cible, et vous maximisez votre performance, tout en limitant la déperdition.
Chaque réseau possède ses spécificités : e mix-média idéal, entre médias plus larges et leviers tactiques, devra s’adapter à chaque enseigne.
Notons également qu’il est nécessaire de définir le bon équilibre ou poids budgétaire entre les leviers, et ainsi mettre en place une bonne complémentarité.
Par exemple, un levier pourra être utile pour toucher une large population et ainsi atteindre un reach massif, tandis que d'autres leviers pourront être utilisés de manière plus tactique, pour de l'affinitaire.
Consultez notre article sur les meilleures pratiques du mediaplanning dans le drive to store pour plus d'informations.
A retenir :
Toucher sur le bon levier les personnes les plus susceptibles de se rendre en magasin et d’effectuer un achat, éviter la déperdition et maximiser la conversion, et ce dans chaque point de vente d’un réseau.
6. Un budget maîtrisé et optimisé pour chaque point de vente
Le constat
C’est un problème bien connu.
Dans les campagnes digitales classiques lancées sur tout le territoire, les grandes métropoles drainent la plupart du budget, n’en laissant pas assez pour les villes moins grandes.
Résultat : certains magasins se retrouvent avec trop de budget à dépenser, tandis que d’autres magasins n’en ont pas assez.
La solution
Une campagne de drive to store digitale multilocale permet de corriger cet inconvénient.
On ne laisse plus les algorithmes faire la loi, mais on détermine le budget le plus adapté pour chaque magasin, en fonction des objectifs et des besoins locaux.
Une répartition équitable des budgets est également essentielle lorsque deux points de vente sont situés dans la même commune : chaque magasin définit sa zone de communication, et son budget, pour une campagne drive to store optimale et performante.
Et comme nous l’avons mentionné précédemment, vous réduisez significativement le risque de déperdition !
A retenir :
Un budget par magasin, adapté aux besoins de chaque magasin, selon la localisation, sa saisonnalité et ses objectifs.
7. Optimisez vos campagnes en continu
Le constat
Avec le prospectus papier, une fois imprimé et distribué, il n’est plus possible de le modifier, vous n’avez donc qu’une seule chance de réussir votre communication.
Les campagnes sur le digital ont l’avantage de vous donner une plus grande réactivité, et de modifier en temps réel les campagnes pour ajuster les leviers et les créas.
Mais peut-on le faire pour tous les points de vente d’un réseau simultanément ?
La solution
Par nature, les campagnes drive to store multilocales sont pensées pour être optimisées pour les besoins de chaque point de vente.
Elles s’adaptent en temps réel au terrain, et à la performance réelle de chaque levier pour la campagne.
Par exemple, on peut choisir de freiner ou d’arrêter un levier moins performant, tout en renforçant ceux qui fonctionnent le mieux.
Ou encore, modifier la zone de communication en cours de campagne pour toucher plus d’audiences pertinentes.
A noter : l’optimisation en continu des campagnes nécessite une véritable expertise et des outils technologiques adaptés, comme ce que propose Widely, pour analyser les résultats et et déployer les modifications nécessaires dans un temps réduit.
Par ailleurs, cette optimisation se fait également sur les visuels et les créations : en changer régulièrement permet de garder de la fraîcheur dans la campagne, d’éviter la fatigue publicitaire et donc d’optimiser en continu la campagne.
Dans ce contexte, pour pousser encore plus loin la recherche d’optimisation et de performance, Mobsuccess Group a acquis Sensego, une lA dédiée au média trading et à l'optimisation des campagnes sociales, notamment pour l’intégrer dans le stack technologique de Widely.
Cette technologie d’IA permet entre autres :
- Des campagnes de leads locaux personnalisés pour chaque point de vente
- Des mesures affinées et prédictives pour des campagnes plus performantes
- Une optimisation continue grâce à un algorithme de reinforcement learning
- Une production de créatifs adaptés au contexte local (ville, météo, cible)
Ces innovations se traduisent par une augmentation en moyenne du ROI de +70% par rapport aux campagnes sans Sensego.
A retenir :
Une grande réactivité pour optimiser chaque campagne et donc atteindre de meilleurs résultats dès la première campagne grâce à une expertise du retail et du digital.
8. Mesurez le véritable impact business de vos campagnes drive to store
Le constat
Les médias offline comme le papier ou l’affichage ne permettent pas de mesurer avec précision le ROI d’une campagne drive to store.
Le digital permet de tracker très précisément les KPIs de performance comme les impressions ou le taux de clics.
Cependant, dans le cadre du drive to store, une mesure comme le taux de clics ne permet pas d’estimer l’impact business réel de la campagne : ce n’est pas parce qu’un utilisateur a cliqué sur une publicité qu’il va se rendre en magasin.
Et inversement, il peut se rendre en magasin même s’il n’a PAS cliqué !
La solution
Pour calculer le véritable impact business, il est essentiel de mesurer le ROAS, c’est-à-dire le ROI sur chaque euro dépensé lors de campagnes publicitaires.
On l’obtient en divisant l’investissement réalisé par le nombre de visites exposées, c’est-à-dire le nombre de visiteurs qui ont vu la publicité.
Le CPV (coût par visite) est également un indicateur particulièrement indiqué pour mesurer l’efficacité d’une campagne drive to store multilocale.
Cependant, pour calculer le véritable impact business, on peut aller un cran plus loin en mesurant l’uplift.
Grâce aux données des magasins, des données récoltées lors des campagnes et l’usage d’algorithmes, il est possible de calculer une estimation, pour un magasin, de la différence entre le nombre de visites s’il n’avait pas bénéficié de la campagne, et du nombre de visites avec la campagne.
Lorsqu’elle est positive, on obtient un uplift, la preuve que la campagne a généré un véritable impact sur le business.
Téléchargez notre guide pratique dédié aux KPIs du drive to store pour aller plus loin sur cette thématique.
A retenir :
Mesurez le véritable impact business de vos campagnes drive to store mutlilocales, avec la mesure et l’analyse du CPV et de l’uplift.
9. Gagnez en réactivité avec des délais de mise en place très courts
Le constat
La catalogue papier traditionnel est très efficace pour toucher massivement toute la population d’une zone. Mais au prix de la réactivité !
Pour pouvoir être imprimé et distribué, un catalogue doit être préparé plusieurs mois à l’avance, et il n’est pas possible d’effectuer des modifications de dernière minute, ou d’adapter la mise en page si l’on se rend compte qu’elle n’est pas assez efficace.
C’est vrai également pour les autres types de médias offline, comme l’affichage ou les campagnes TV.
Par exemple, pour un spot TV, il faut non seulement compter le coût et le temps de production, mais également réserver son emplacement dans un planning déterminé plusieurs mois à l’avance.
Si la fenêtre de l’ouverture du planning est manquée, on risque de ne pas pouvoir diffuser sur les créneaux souhaités.
La solution
Dans le cadre d’une campagne drive to store, une campagne digitale peut être mise en place beaucoup plus rapidement que le papier, tout en conservant la possibilité d’optimiser en fonction des résultats et donc s’adapter à la campagne et au marché.
De manière générale, le digital reste le média le plus réactif pour diffuser des campagnes de publicités.
Lancer une campagne nationale sur le digital peut se faire très rapidement.
Cependant, lorsqu’il s’agit d’une campagne multilocale, qui nécessite autant de campagnes que de points de vente, il devient nécessaire de posséder une technologie comme celle de Widely pour accélérer le délai de création et de diffusion.
A retenir :
Gagnez en réactivité avec le digital, et proposez des offres personnalisées à vos clients lors de campagnes digitales multilocales de drive to store.
10. Ne ratez pas le train Oui Pub et la transition prospectus !
Le constat
L’expérimentation Oui Pub se termine bientôt. En prenant en compte les premiers résultats, on peut estimer qu’il est très probable que le dispositif soit étendu sur tout le territoire.
Les enseignes devront alors s’adapter et transformer tout leur réseau pour arrêter la distribution du prospectus papier et mettre en place des alternatives, notamment digitales.
La transformation d’un réseau est un processus lent, qui peut prendre plusieurs années.
Au-delà de l’aspect technique et des nombreux tests à mener, il faut également convaincre le réseau, et embarquer tous les responsables régionaux et tous les directeurs de magasin dans la démarche.
La solution
Il n’est plus l’heure d’attendre de voir ce que donnera Oui Pub.
Il faut commencer dès maintenant à expérimenter pour déterminer ce qui fonctionne le mieux dans votre réseau. S’y prendre suffisamment en avance, c’est une garantie de le faire sereinement, et de trouver la meilleure méthode avant de la décliner sur tout le réseau.
Si vous n’anticipez pas assez, vous n’aurez plus le choix de faire la bascule sous vos propres conditions, et vous risquez de prendre du retard sur vos concurrents, qui s’y mettent déjà.
La transition prospectus ne signifie d’ailleurs pas uniquement transposer le format papier tel quel au format digital.
Par exemple, à la différence du catalogue papier qui par nature cible massivement sa zone de chalandise, le catalogue digital cible précisément les consommateurs les plus susceptibles d'être intéressés par son contenu, et donc de se rendre en magasin.
On peut imaginer également des catalogues digitaux plus courts et personnalisés, pour chaque client d’une enseigne, qui présentent des produits selon les préférences du client. On pourrait ainsi imaginer un catalogue différent par client.
Dans le cadre d’une campagne multilocale peut également s’adapter à la météo locale : on ne vend pas les mêmes produits lors d’un été caniculaire ou un été pluvieux !
Autre exemple : il est possible de s’adapter plus vite au niveau des offres poussées sur le catalogue digital, en fonction des stocks magasin.
Le mode de lecture du catalogue peut également être réinventé : du PDF à la liseuse en ligne, desktop ou mobile, de nombreux formats existent, qui peuvent révolutionner la manière de consommer le catalogue digital.
La fin de la distribution en boite en lettre, et donc les alternatives digitales, représentent une mue inéluctable. Le papier était le socle de toute la communication locale, il deviendra un levier tactique à intégrer différemment au mix-média de vos campagnes multilocales.
A retenir :
Avec la transition prospectus dans le cadre d’une campagne drive to store multilocale, vous pourrez conserver et booster le trafic chaque point de vente du réseau avec de nouvelles formes de communication.
11. Adoptez une stratégie multilocale adaptées aux spécificités de votre réseau
Une méthodologie pensée pour votre réseau en particulier
La mise en place de campagnes drive to store multilocales, et notamment la transition du papier vers le digital, peut parfois être complexe, notamment en raison de la résistance au changement et du saut vers l’inconnu.
A-t-on l’expertise pour créer et optimiser des campagnes digitales sur tous les leviers ? Est-on certain de conserver a minima un niveau de trafic existant pour tous les magasins qui basculent sur le digital ?
Chez Widely, nous avons développé une méthodologie permettant d’opérer cette transition vers le multilocal digital petit à petit, en vérifiant à chaque étape que la performance du digital est équivalente à celle du papier.
Il est essentiel de procéder étape par étape, d’expérimenter pour trouver le mix-média idéal en le faisant évoluer.
Par exemple, en ce qui concerne la transition prospectus, l'objectif est de prouver qu’elle permet des performances équivalentes au catalogue papier. A noter que le digital est parfois même plus efficace en générant plus de trafic qualifié en magasin.
Mais ce n’est pas vrai partout, pour toutes les enseignes. Chaque réseau possède ses spécificités, cette phase d’expérimentation est donc fondamentale.
On peut par exemple procéder par segments de magasins. Si vous avez 1000 magasins, on commence par identifier les 100 magasins prioritaires dans la transition. Pour cela, on croise plusieurs critères, comme le ROAS du papier et l’appétence au digital des magasins.
On fait basculer petit à petit, trimestre par trimestre, des lots de magasins prioritaires, puis au fur et à mesure le reste du réseau, tout en s’assurant de déstabiliser le moins possible le business des retailers.
Mais attention, la transition vers le prospectus digital ne signifie donc pas tout arrêter d’un seul coup. Bien au contraire, il existe une véritable complémentarité entre ces deux leviers, en accompagnant la distribution de prospectus par des campagnes digitales de drive to store.
Une méthodologie éprouvée sur le terrain
Widely travaille sur ces sujets depuis plusieurs années, avec de nombreuses enseignes, chacune possédant des degrés de maturité et rapidité très différents.
Cette expérience acquise sur le terrain nous permet d’être en capacité d’accompagner chaque enseigne, avec ses propres particularités. Nous avons éprouvé de nombreuses méthodologies : nous connaissons ce qui fonctionne et ce qui fonctionne moins.
Nous connaissons les grandes étapes communes pour arriver à un dispositif aussi performant (voire plus) que le catalogue papier traditionnel, mais chaque enseigne possède un chemin différent pour y parvenir.
Notre particularité : peu importe le secteur, nous ne travaillons qu’avec des enseignes à réseaux.
Cette double spécialisation dans le digital et dans les enseignes à réseaux nous permet d’apporter une véritable valeur ajoutée à nos clients, dans la technologie pensée pour les réseaux et dans un accompagnement nourri de plusieurs années de meilleures pratiques pour tout type de réseau.
A retenir :
Pour basculer vers une stratégie multilocale performante, mettez en place une méthodologie adaptée à votre réseau, qui répondra spécifiquement à vos besoins, pour une adoption par tous vos points de vente.
Bonus : les avantages de la méthodologie Widely pour vos campagnes multilocales
Une économie de bande passante
Pour être efficace, une campagne drive to digitale multilocale doit être multileviers. Il faut trouver le mix média idéal pour toucher les bonnes personnes au bon endroit pour générer du trafic qualifié en magasin.
Mais traditionnellement, les différents leviers sont silotés dans les entreprises, il devient très chronophage d’orchestrer une campagne multileviers cohérente, avec des leviers gérés par différents prestataires.
La méthode que nous vous proposons chez Widely vous permet d’éliminer tous les allers-retours entre les différents prestataires. Nous vous permettons de gérer vos campagnes et multileviers via un interlocuteur unique : simplicité et rapidité !
Une économie de production de contenus
Une campagne de drive to store digitale multilocale et multileviers requiert par définition de nombreuses créas : pour chaque levier, il faut fournir les visuels dans tous les formats proposés par le levier.
Notre agence est spécialisée dans la production de contenus sous différents formats, avec une expertise sur le drive to store.
En respectant votre charte et votre identité visuelle, nous créons et déclinons tous les visuels de vos campagnes, personnalisés pour chaque levier, chaque format et chaque point de vente.
Un ciblage géographique précis
Diffuser des campagnes locales signifie définir une zone de communication autour de chaque magasin.
En France, ces zones de communication sont définies à partir des zones de chalandises, qui sont étudiées depuis des décennies.
Cependant, ces découpages du territoire français ne peuvent pas être importés tels quels dans les grandes plateformes. Elles fonctionnent plutôt au code postal, très précis aux Etats-Unis, mais beaucoup plus large en France.
Pour vous permettre de contourner ce problème, nous avons conçu une technologie propriétaire qui descend jusqu’à l’IRIS et permettant de reproduire ces zones très précises dans les grandes plateformes.
Une mesure d’impact et de performance
Mesurer le véritable impact business est essentiel pour pérenniser les campagnes de drive to store, les optimiser et in fine augmenter sa rentabilité et son chiffre d’affaires.
Il existe des indicateurs de performance simples à mesurer, mais ils ne permettent pas de déterminer le véritable impact business des campagnes, c’est-à-dire le nombre de personnes qui se sont rendus en magasin spécifiquement grâce aux campagnes.
Sur la base du Geolift, Widely a conçu une méthodologie permettant de mesurer l’uplift suite à campagne de drive to store.
Cette méthode de calcul est basée sur les données magasin. Elle permet de calculer le CPVi et un pourcentage d’uplift en regard des données magasin, et par rapport aux magasins non exposés.
Concrètement, on identifie des magasins témoins qui définissent quel aurait été le trafic naturel sans la campagne. En comparant l’évolution du trafic des magasins avec et sans la campagne, la campagne étant la seule différence, on peut isoler l’impact précis de cette campagne.
Consultez notre article dédié au Geolift pour aller plus loin sur cette méthodologie.
Vous souhaitez mettre en place vos premières campagnes multilocales de drive to store ? Contactez-nous, et échangeons sur votre projet !