« Oui Pub est une opportunité mais surtout un catalyseur pour la digitalisation du catalogue »
Client Partner Retail ?
JT - Mon job consiste à accompagner des marques essentiellement issues du secteur du retail, sur nos plateformes. Nous avons historiquement Facebook, puis Instagram, et désormais deux messageries qui sont Messenger et WhatsApp.
Notre audience est à 98% « Mobile Cross Plate-form » mais nous sommes surtout « Community First » puisque notre rôle est de créer des communautés, de les faire vivre et de les animer.
Oui Pub, une opportunité ?
JT - L’expérimentation Oui Pub est une opportunité mais surtout un catalyseur pour la digitalisation du catalogue. L’expérimentation se concentre sur 11 agglomérations pour le moment, 14 en 2023. C’est un test grandeur nature pour la réduction et un jour, l’arrêt du papier.
Ce que l’on observe, c’est d’abord une tendance à utiliser le format PDF du catalogue digital. C’est logique car cela s’inscrit dans la continuité du papier et que ce format permet de retranscrire les codes auxquels les consommateurs sont habitués.
Mais on peut aller bien au-delà, notamment en personnalisant les offres. Pourquoi pousser un catalogue identique à des millions de consommateurs quand on peut adapter son contenu en fonction de chaque typologie de client : familles nombreuses, familles avec un seul enfant, ou familles sans enfant, ou même avec un animal de compagnie par exemple ?
Comment créer de l’audience ?
JT - La première étape, c’est de pousser ses offres, en PDF ou sur une liseuse, sur le site du Retailer. On peut également décider de pousser ses contenus sur des canaux comme Messenger ou WhatsApp, sous forme de PDF ou de Carrousels, qui permettent de « slider » entre différents produits.
Les retailers peuvent ensuite s’appuyer sur les produits natives, disponibles sur Facebook et Instagram, pour générer ce qu’on appelle des « Instant Expériences » ou des Vidéos. Concrètement, on va créer un mini site, hébergé sur nos plates-formes, qui permet également de consulter un catalogue.
Toutes ces destinations peuvent ensuite être promues, avec de la publicité ciblée, pour aller chercher les consommateurs les plus appétents à l'usage du digital, et les plus intéressés par ces produits.
Une collaboration avec Mobsuccess dans la publicité ?
JT - La collaboration avec Mobsuccess a débuté avec l’enseigne Gifi, créée par Philippe Ginestet, et pour laquelle je suis moi même client partner. A la demande de Mobsuccess, nous avons mis en place des optimisations techniques, tant sur le ciblage que sur la mesure, et on a fait de très belles choses.
L’élément de différenciation de Mobsuccess, c’est sans doute cette intégration technique poussée, qui permet d’exploiter au mieux les données des retailers. Ces données peuvent être utilisées aussi bien pour cibler les consommateurs, les géolocaliser autour des magasins, mais également mesurer et quantifier les performances des campagnes.
La géolocalisation, un sujet clef ?
JT - Oui la géolocalisation est une demande très forte des enseignes à réseau, qu’il s’agisse de retail ou d’autres industries, nous pouvons adapter le contenu des campagnes à chaque ville, à chaque région, et aux typologies de consommateurs visant à proximité de leurs points de vente.
Pouvoir décliner des campagnes nationales à l’échelle locale demande beaucoup de travail, puisque ça démultiplie le nombre de bannières, de visuels, de messages, de produits. Mais cet investissement, si il est bien réalisé, permet effectivement d’aller chercher plus de performance, et d’avoir des retours de données plus nombreuses, et donc des analyses plus fines.
Quels sont les KPI du drive to store ?
JT - C'est d’une part le trafic généré en magasin, suivant ou non une exposition publicitaire, mais également les ventes réalisées dans ce magasin. Chez Meta, nous conseillons d’ailleurs de plus en plus à nos clients de rattacher ces notions, dans une logique omnicanale et dédupliquée.
