Spécialiste de la génération de trafic en point de vente, notamment pour les enseignes locales, Mobsuccess est un partenaire privilégié du boncoin depuis de nombreuses années. A l’occasion des 10 ans de la régie, Xavier Dupont, directeur général de l’entreprise, raconte la naissance de ce partenariat et apporte quelques réflexions sur le futur de la communication.
Quelles sont les activités de Mobsuccess ?
Mobsuccess est un groupe avec différentes activités. La première, Wide.ly, est dédiée au commerce physique, puisque nous avons conçu une plateforme technologique qui permet aux enseignes de faire de la communication locale pour générer du trafic en point de vente. Pour faire cela, nous avons également une suite d’experts qui interviennent auprès des clients, aussi bien en amont pour déterminer les zones de chalandises appropriées que durant les campagnes et à la fin de celles-ci pour évaluer les performances.
Notre seconde activité, Far.ly, est centrée sur les applications et toute une suite technologique pour aider les éditeurs d’applications à générer du téléchargement et du lead.
Enfin, nous avons Storysuccess, une agence/studio de brand content et social media qui fabrique notamment tous les assets publicitaires que l’on va utiliser dans le cadre des campagnes de publicité.
Depuis quand travaillez-vous avec leboncoin Publicité ? Pourquoi et comment ce partenariat est-il né ?
Je dirais que le début de la relation remonte à trois ou quatre ans. leboncoin, c’est d’abord un énorme carrefour d’audience qualifié avec une grosse empreinte locale. Pour Mobsuccess, en tant qu’acheteur média situé dans les 10 premiers en France, il était naturel de construire une relation avec leboncoin pour avoir accès à ces inventaires qualifiés, notamment sur l’interstitiel de l’application leboncoin.
Ensuite, cette relation nous permet d’utiliser la technologie que nous avons développée pour être pertinent localement, et ajuster les bonnes campagnes pour chaque point de vente. Cette technologie, on la met à disposition des équipes du boncoin dans le cadre de ce partenariat et ce sont eux qui portent la bonne parole de Mobsuccess auprès de leurs clients.
Au quotidien, comment se passe cette relation ? Avez-vous des cas d’usage précis que vous pourriez citer ?
J’ai envie de dire que ça se passe bien ! On a une très bonne proximité entre les équipes, le fonctionnement est beaucoup dans la co-construction. C’est pour cela que ce partenariat fonctionne et que l’offre prend vie au niveau local.
Concernant les cas d’usage, nous achetons tous les jours des volumes d’espaces publicitaires très importants sur leboncoin, que l’on propose à de très grands acteurs comme Decathlon, Gifi, Feu vert, etc. Et les performances sont toujours au rendez-vous, donc nous sommes très satisfaits.
On peut aussi noter la mise en place d’un processus de diffusion desktop. Localement, le mobile est un support de diffusion prioritaire mais grâce à la donnée du boncoin, on peut également obtenir des insights pour toucher les gens derrière leurs ordinateurs. C’est intéressant, car on peut adresser des formats que l’on n’a pas sur mobile. Ce côté multi-support est une arme redoutable dans notre éventail d’offres.
En 2020, vous avez lancé un module back-to-store avec leboncoin. Pouvez-vous en parler ? Quel regard portez-vous dessus aujourd’hui ?
Durant le premier confinement, les magasins étaient fermés et nous ne savions pas quelle allait être la vie d’après. Nous avions donc réfléchi à ce module pour aider les professionnels à cadencer le passage en magasin. Mais en réalité, les choses se sont passées différemment ! La vie a repris son cours de façon assez normale.
Depuis, nous avons créé avec leboncoin le module drive-to-store – qui n’a pas de logique de rendez-vous. Baptisée Instore, elle permet à des commerçants de communiquer localement de façon précise, en activant des audiences particulières. C’est vraiment une offre de publicité locale qui utilise la technologie et donne une présence sur leboncoin et, prochainement, sur d’autres plateformes.
Selon vous, qu’est-ce qui a changé dans les modes de consommation et d’achat ces dernières années ?
On sent un intérêt vers le commerce physique dès lors qu’il rend un service, comme par exemple l’explosion du drive ou du click & collect. Aux commerçants de s’adapter en faisant évoluer leur communication autour de la notion de proximité et de service. Le digital joue un grand rôle en ce sens car il permet de personnaliser la relation. Par exemple, pour transformer “le bon vieux prospectus papier” de façon efficace, il faut l’envisager sur du mobile, avec de nouveaux formats, une autre narration et, surtout, une présentation de produits et d’offres qui ressemble à chacun. Les gens peuvent alors accepter la publicité dans la mesure où elle leur rend service.
Cette transition va s’opérer, mais côté retailer elle va se faire de manière mesurée parce qu’il y a énormément d’enjeux de chiffre d’affaires et que l’on ne peut pas prendre la décision d’arrêter d’un seul coup quelque chose qui porte 10 à 20 % de son business juste pour changer de support.
Quels sont les grands axes de développement de la communication dans les années à venir, selon vous ?
Pour les enseignes physiques, il y a beaucoup de sujets : où dois-je communiquer ? Comment utiliser la donnée de mobilité et locale ? Grâce à celle-ci, on peut être beaucoup plus fin et optimiser ses zones de distribution. Cela permet d’économiser de l’argent mis en communication et qui n’est pas utile.
Le deuxième élément, c’est la mesure. Avec notre solution Wide.ly, on essaie d’apporter dans le monde physique des approches, des méthodes qui existent dans l’e-commerce depuis longtemps. Dans le monde physique, il faut réconcilier des données online et offline, c’est la raison pour laquelle nous travaillons avec autant de data scientists et ingénieurs.
Le sujet des nouveaux formats et supports est important aussi. Typiquement, l’explosion de TikTok pendant le Covid permet de mettre en scène de nouveaux formats. Comment s’adapter à cela et à cette nouvelle granularité quand on est une enseigne locale ? La TV connectée et segmentée sont aussi dans le radar, tout comme la radio numérique. En un mot, je pense que la numérisation des médias permettra aux enseignes d’avoir plus facilement une empreinte locale et cross-média en faisant appel à des acteurs qui peuvent unifier ces différents médias et trouver le juste équilibre.
Pour conclure, que souhaitez-vous au boncoin Publicité pour ses 10 ans ?
Dix ans à venir aussi fous que ceux qu’ils ont vécu ces dix dernières années ! Et beaucoup de bonheur aux équipes.